. Les Français peuvent être utilisés par eux-mêmes . s encore; mais elle se souvient de positions similaires à la sienne dans les romeus quelle alus; elle se pose en éroïde, elle se roidil contre lemaleur et séloigne dun œil sec, sans donner un re-gret ù cet asile de lessinance et de la jeunesse, oùelle na pas vécu en paix, elle qui ne fait pas état de l'ue, pas de rêves de jeune fille, pas de fraîches épouses, mais des vanités, des ambitions démores qui se présentent à coup d'état. Le monde souvre à elle, elle lembrasse avement ;elle est seule, sans fortune, sans protection : mais e

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. Les Français peints par eux-mêmes . s encore; mais elle se souvient de situa-tions semblables à la sienne dans les romaus quelle alus; elle se pose en héroïne, elle se roidil contre lemalheur et séloigne dun œil sec, sans donner un re-gret ù cet asile de linsouciance et de la jeunesse, oùelle na pas vécu en paix, elle qui na pas eu denfance, pas de rêves de jeune fille, pas de fraîches espérances, mais des vanités, des ambitions dévorantes qui se voienttout à coup si misérablement avortées. Le monde souvre à elle, elle lembrasse avidement ;elle est seule, sans fortune, sans protection : mais elleest lilire, elle a un esprit aventureux que rien neffraye, elle a des grâces affectées qui séduisent toujours dans unmonde de suprême affectation, elle a celte beauté mala-dive qui va à sa destinée, qui doit laider à en triom-pher, pense-t-cUe, en lui attirant cet intérêt quinspi-rent les airs de langueur indéfinissables. Dans celte société brillante et pervertie, où hier en- LINSTITUTRICE. 99 & #. >>^- core elle se disait : « Je serai reine! » elle connaît lesplus riclies el les plus puissants : lon^tcnips elle a étéicni- égale, elle nira pas aujourdhui mendier leur au-mône; mais elle se présentera à eux comme une sœurdépouillée quils ne doivent pas laisser voir dans son dé-nùment à ceux qui ne sont pas des leurs. Kilo est ac-cueillie, rccliercliéo : on sarrache la victime, jeujie, hclle, mystérieuse; cest bientôt un être exceptionnel :elle est fiére, elle naccepte riin cumnie don, maiscomme échange. Elle devient demciiselle de conipagniedans quelque grande maison, mais sur un pied déi;alité.Cest un être pétri déléi, ance, didées rreuses, de dehorsgracieux, de câlineriesde elialtc, un mélange de hauteuret de souplesse, une petite créature qui fiii pnrfnis fu-reur, qui devient par aventure une Teinnie à la moil.«ne chose dont, ciminic un meuble nouveau, une mai-tresse de maison pare sou salon avec vanité.

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