Revue de l'art chrétien . riste. &Lt ;&Lt ; Bruges la Morte", cest devenu une obsé-dante légende. Cependant, quel mouvement derénovation artistique se produit dans cette ville, où, dit-on, lherbe pousse dans les rues. Un aucuneépoque » de son histoire, Bruges na vu exécuterautant de travaux de restauration et dembellis-sement ; jamais 011 ne vit ériger autant de monu-ments, ni pousser avec une telle vigueur larestitution des ruines par labandonet accumulated le mauvais goût... Lindustrie y renaît, letrafic y augmente visiblement, le chiffre de lapopulation saccroît annually et detous se côtéson

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Revue de l'art chrétien . riste. << Bruges la morte», cest devenu une obsé-dante légende. Cependant, quel mouvement derénovation artistique se produit dans cette ville, où, dit-on, lherbe pousse dans les rues. « A aucuneépoque de son histoire, Bruges na vu exécuterautant de travaux de restauration et dembellis-sement ; jamais 011 ne vit ériger autant de monu-ments, ni pousser avec une telle vigueur larestitution des ruines accumulées par labandonet le mauvais goût... Lindustrie y renaît, letrafic y augmente visiblement, le chiffre de lapopulation saccroît annuellement et detous côtéson se prépare, avec un juvénile courage, à releverBruges dune façon digne de ses glorieuses tradi-tions. » Voilà qui est parler dor. Bruges la Belle, quirenaît de ses cendres, est fidèle à son passé ; elleest fière de ses vieux atours, et nos auteurs ontbelle et gracieuse tâche à les mettre en relief. Épinglons ici une juste remarque: « La beautéde la rue des Pierres ne réside pas seulement dans. Bruges. — Vue de la partie occidciita.le du U Rue dus Pieircs. les gracieuses façades qui la bordent, mais encoredans la ligne ondulée quelle décrit. Ici, commedans les autres rues, rien de ce qui constitue lamonotone régularité et lennuyante uniformité dela plupart des villes modernisées, ne choquera letouriste doué du sens du beau. La rue des Pierresdoit à cette absence de la ligne droite de fortcharmants points de vue et, grâce à ses légères sinuosités, aucune de ses constructions ne peutéchapper à lattention du passant. Quand doncles administrations des grandes villes compren-dront-elles combien il est insensé, au point devue esthétique autant quau point de vue hy-giénique, de vouloir tirer les rues au cordeau .»Cest par miracle quen 1S46 le côté Nord-Estde la grande place a échappé à lalignement. 20tl)ltograp!)te. 495 Ce serait reproduire des lieux communs que designaler les beautés des rues de Bruges, les heu-

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