Conférences ecclésiastiques du diocésain d'Angers : tenues dans les années 1709 à 1760 et les suivantes . vice quils fe rendroent réf. / elles neleur feroient donc pas données pourboires : Ceftpourquoi la faculté de théologie de Paris , dans lacénfure du livre de lapologie des cafuiftes , à la-quelle cenfure taux évê:]es de France fe fontconformatés en condamnant ce livre, a cenfure cettepropoûtion comme faulte , & fait au droit : Donnemoi votre voix pour moi faire être provincial , & je vom donnerai la miel pour faire prieur. Deux coleurs ne pas n

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Conférences ecclésiastiques du diocèse d'Angers : tenues dans les années 1709 à 1760 et les suivantes . vice quils fe rendroient réciproquement / elles neleur feroient donc pas données gratuitement : ceftpourquoi la faculté de théologie de Paris , dans lacenfure du livre de lapologie des cafuiftes , à la-quelle cenfure placeurs évê:]ues de France fe fontconformés en condamnant ce livre, a cenfure cettepropoûtion comme faulTe , & contraire au droit ca-nonique : Donnemoi votre voix pour me faire êtreprovincial , & je vom donnerai la mienne pour vousfaire prieur. Deux collateurs ne peuvent pas non plus convenirenfemble , quils fe conféreront mutuellement les bé-néfices qui font à leur difpofition : outre que celaferoit fimoniac]ue , ceft que ce feroit promettre desbénéfices avant quils fuflent vacans , ce qui eft dé-fendu par le chapitre nulla , de concejjione prxbendiS. (e) Mandamus quatenîis proltandis , nullatenùs pccuniaraniinifterio ecciehaftico exer- exigatis. Cap. Ad noftram.CcndO) ilve ^ro vicariis aiHg-l (/)i.:.(j. loo.ait, â.jn^or/. fur 11 Simonie, ri?. RESULTAT DES CONFÉRENCES SURLA SIMONIE. Tenues au mois de Juin 1711. PREMIERE QUESTION. EJl-on exempt de Simonie , quand , en vertu dunJlatut ou d^ine coutume , on exige quelque chofepour rentrée dans un Bénéfice 1 Peut-on exiger quel-que chofe pour le vifa ou la collation des Bé-néfices 1 u N chapitre peut, en vertu dun ftatut ou duneancienne coutume , obliger ceux qui font pourvusdune prébende , de donner à leur réception une cer-taine ibmme , pour être employée à de pieux ufa-ges au profit de Téglife. Le concile de Trente (aj ap-prouve cet ufage comme une louable coutume quonpeut obferver ; nos conciles de France lapprouvent pareillement , & les parlemens lautoiutu», , t^^l {a) Se^, 24, cap, 14. de Reformat. 3 7 8 Conférences dAngers, un chanoine à fa réception donne une chape pouJlcgiife , ou une certaine fomme dargent pourfabrique , ou pour ies répirations de Icg

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