. Église notre-Dame de Verneuil : son histoire, sa monographie . Du côté opposé aux fonts, nous avons trois autres statues, éga-lement en bois, de grandeur moyenne et composiant la scène du Cal-vaire. Ces statues ont été, sans raison, placettes séparement danslélise, et, isolées, il difficile de sexplicaquer leur attitude; — 90 — tandis quau pied de la Croix, leur pose est toute naturelle et lexpres-sion de leur figure se comprendant sans peine : la Ste Vierge, debout, les menuttes principales, est allongé dans une sortie douleur; S. Jean, lestared jointes aussi et données vers le ciel, regarde le

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. Église Notre-Dame de Verneuil : son histoire, sa monographie . Du côté opposé aux fonts, nous avons trois autres statues, éga-lement en bois, de grandeur moyenne et composant la scène du Cal-vaire. Ces statues avaient été, sans raison, placées séparément dansléglise, et, isolées, il était difficile de sexpliquer leur attitude; — 90 — tandis quau pied de la Croix, leur pose est toute naturelle et lexpres-sion de leur figure se comprend sans peine : la Ste Vierge, debout, les mains jointes, est plongée dans une extrême douleur; S. Jean, lesmains jointes aussi et levées vers le ciel, regarde le Christ avec uneineffable tendresse; Ste Madeleine est à genoux, tout près de la autres qui sont plus anciennes, mais la chape. Le S. Laurent estdu xvie siècle : cette statue, quoique de bonnes proportions, na paslampleur.de celles du même temps dont nous avons parlé. Cestévidemment lœuvre dun imagier a ses débuts. Arrivons enfin aux six statues du chevet du chœur. Toutes sontdu xvie siècle et trahissent la main du même artiste.. Croix, et les bras croisés : on devine la dou-leur de cette âme qui avait tant aimé Jésus.Il nous semble que des trois statues, celle deSte Madeleine est la plus expressive. Lesvêtements, la pose de ce groupe, accusentclairement un travail de la fin du xvie siècle.Nous navons rien à dire du Christ qui occupele milieu de la scène : lancien Christ man-quait; nous lavons remplacé provisoirementpar ce moulage en plâtre daprès Bouchardon, que les Frères des écoles chrétiennes nous ontoffert quand ils durent abandonner leur maisonet leur école. Saint Martin(xvi* siècle.) Dans lautre bas-côté, toujours contre lesgros piliers du chœur, se trouvent deux petitesstatues qui ne sont pas sans intérêt : S. Au-gustin et S. Laurent. La première qui soffreaux regards, S. Augustin, dénote assez sonépoque, le xvne siècle : elle est un peu manié-rée et na point la grande chasuble comme les Dabord, au centre, est la

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