Gazette des beaux-arts . ce que Vaurais fait pour» les seigneurs » meût été payé en déhors. Jai refus tout cela par uneffet de cet amour particulier que jai pour vos honoraires Sagesses etaussi pour cette digne ville, ma patrie, et jai mieux aimé vivre modes-tement auprès de vous que grand seigneur et il ricleurs. » Ceries, SILON comparer cette vie toujours occupant de questions dargent aveclexist fasteuse et brilante des maîtres italiens, le sort dunRaphaël et dun Titien paiaît plus enviable que la Pénible aisance Diirer. Mai quimportait au maître de Nuremberg? Quimporte à laposté

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Gazette des beaux-arts . ce que jaurais fait pour» les seigneurs » meût été payé en dehors. Jai refusé tout cela par uneffet de cet amour particulier que jai pour vos honorées Sagesses etaussi pour cette digne ville, ma patrie, et jai mieux aimé vivre modes-tement auprès de vous que grand seigneur et riche ailleurs. » Ceries, silon compare cette vie toujours préoccupée de questions dargent aveclexistence fastueuse et brillante des maîtres italiens, le sort dunRaphaël et dun Titien paiaît plus enviable que la pénible aisance deDiirer. Mais quimportait au maître de Nuremberg? Quimporte à lapostérité? Son voyage en Flandre, sil fut pauvre davantages pécu-niaires, fut en revanche fécond en résultats artistiques. Diirer sestretrempé dans cette patrie de lart; il y ranima son inspiration, etdésormais toutes ses œuvres, sans rien perdre de leur caractère original, porteront la forte empreinte de ce commerce dun an avec les grandspeintres flamands. CHARLES EPHRUSSI. (La fin prochainement.). UNE NOUVELLE BIOGRAPHIE DE HOLBEIN^ Pour la seconde fois depuis dix ans, la Direction de la Gazelle minvite à parlerde Holbein. Jaccepte sans trop de scru-pules, car la matière est vaste et ne risquepas dêtre de sitôt épuisée. La premièrefois, — cétait en 1869, — jétais chargéde rendre compte de louvrage, si remar-quable à tous égards, de M. Alfred Wolt-mann, Holbein et son temps^. Aujour-dhui je viens remplir la plus agréable desmissions, en annonçant que nous avonsenfin un Holbein écrit dans notre langue, illustré comme il ne pouvait lêtre quà Paris, un volume plus complet, plus magnifique que nosait le rêver aucun des admirateurs du grandartiste dAugsbourg. Je ne saurais mieux louer le texte quen disant qlienotre collaborateur, M. Paul Mantz, y a mis tout son goût, tout sonesprit, sa rare et exquise connaissance des choses de la peinture. Ce sontlà des qualités bien connues des lecteurs de la Gazelle, et que lon estheureux de voir mett

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