Gazette des beaux-arts . ici ir dépassé toute mesure, et lorsquon peint comme M. Millais sur pana le droit de se négliger à ce point. Le genre anecdotique est toujours très-cultivé en Angleterre, et lon pana oublié combien nous avons été frappés en France parle goût décidédes peintres anglais pour les sujets empruntés aux livres. Dans ce genre,le Falslaff de M. Orchardson est un des tableaux les plus remarqués.En 1867, M. Orchardson avait obtenu du succès à Paris avec soa Dé/i,tableau singulier où lon voyait deux gentilshommes, dont lun lautre présenteà cartel de l'ONU sous forme dune lettre attacher

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Gazette des beaux-arts . ir ici dépassé toute mesure, et lorsquon peint comme M. Millais on napas le droit de se négliger à ce point. Le genre anecdotique est toujours très-cultivé en Angleterre, et lon napas oublié combien nous avons été frappés en France parle goût décidédes peintres anglais pour les sujets empruntés aux livres. Dans ce genre, le Falslaff de M. Orchardson est un des tableaux les plus remarqués.En 1867, M. Orchardson avait obtenu du succès à Paris avec soa Dé/i, tableau singulier où lon voyait deux gentilshommes, dont lun présenteà lautre un cartel sous forme dune lettre attachée au bout de son épée.La scène empruntée à Shakspeare quil a envoyée à Vienne présentedes qualités du même ordre, une mise en scène piquante et un senti-ment comique très-décidé qui frise peut-être trop la caricature. Malheu-reusement lartiste anglais a une exécution égratignée qui fatigue un peulœil, et son tableau gagnerait singulièrement sil était peint avec plusde laro-eur.. 350 GAZETTE DES BEAUX-AKTS. M. Faed est fort remarqué à Vienne avec ses scènes sentimentales.Son Enterrement, où trois petits enfants regardent curieusement dans lafosse où va descendre le cercueil, témoigne de la nature un peu tristede son talent. En revanche le Marchand de porcelaine de M. INicohamuse l^eaucoup par sa franche gaieté. Nous ne ferons pas une longueénumération des tableaux anglais. Beaucoup de noms très-connusfigurent au catalogue : Redgrave, Elmore, Horsley, ONeil, Pettie, Hodgson, etc. Mais ces artistes sont là en quelque sorte pour faire actede présence et ne sont pas représentés par leurs œuvres les plusimportantes, comme cela a lieu pour les autres pays. LAngleterre avait autrefois une excellente école de paysagistes, etbien des artistes dont nous sommes fiers se sont formés daprès leurexemple. Un tableau de Turner, Wallon Bridges, rappelle seul à Viennecette vaillante phalange de peintres qui furent les pères de lécole

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