L'estampe satirique et la caricature en France au 18 e siècle; préfde Maurice Tourneux . la diffusiondes images satiiques qui pouvaient circuler dans les salons de la ces. Un manuscrit de bibliothèque de la Ville de Paris en° 29736) indique ce rôle parmi murs fonctionsessentielh^s (paragraphe .) : .• le lieutenant général de police une linspection géné-rale sur les personnes (|ui parprêtée ou écourtée contre le roi, le gouvernement, lareligion et le public, quil a droit, attestations et convenicus rêve par soupçon,denvoyer dans les prisons du droit à nouvel ordre du roi. » des nouveaux éléments à la po

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L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . la diffusiondes images satiiiques qui pouvaient circuler dans ces salons. Un manuscrit de laBibliollièque de la Ville de Paris in° 29736) indique ce rôle parmi leurs fonctionsessentielh^s (paragraphe .) : .• Le lieutenant général de police a linspection géné-rale sur les personnes (|ui parlent ou écrivent contre le roi, le gouvernement, lareligion et le public, quil a droit, atteints et convaincus même par soupçon, denvoyer dans les prisons dÉtat jusquà nouvel ordre du roi. » Des nouvellistesafiiliés à la police faisaient connaître dans leurs rapports les « nouvelles qui sedébitaient dans les salons». Voir Bibl. .Nationale, mss. français 12610 à 12():;0 et12670 à 12743. propos de cette question des relations des gens do lettres avecla police, il faut se ra|)peler quà la vejite du baron Piclion, en 1807, passait unmanuscrit aux armes de Louis XV contenant, avec La Reforme de la police enI7i9 et des plans, une série très précieuse de dessins de Saint-.Vubia.. LE CABARET R A M 1*0 N N E A l , E S T A M iE ANONYME(Cabiael des estampes, Paris, ) C A R 1C ..i T L H E S R E L A T I K S A f X MŒURS Léditeur qui, en 1777, fit publier par Moreau le jeune cetteSuite deatampes pour servir à lhistoire des modes et du costume enFrance qui sont comme la chronique intime et imagée de labonne compagnie au xvin siècle, paraît avoir voulu faire survivre, pour les historiens de lavriiir les modes, les ameublements et lesusages du bon ton. Mais il restait à conserver le côté amusant de lavie de ce temps dans des estampes oii se mêleraient aux observationssociales des critiques malicieuses et ironiques. Les divertissements pu/ilics. Les promenades, les aspects de Paris, les guinguettes et les cafés. — Les eaux-forles et les dessins deGabriel de Saint-Aubin, remplis de caprice et dimprévu, lui méritentune place à part dans lhistoire satirique des mœurs du

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