Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . plus vif ; en réalité, lesvictoires des soldats des Pyramides et ne dépassentpas dHéliopolis, en héroïsme, les défaites des guerriers de la Mansourah ; etles plaines du Forez, les montagnes du Beaujolais a tou-jours senorgueillir davoir donné le jour aux géants de la cam-pagne de dEgypte j25o. Hist. de Lyon, II. 58 Fig 42(l- .SCEAU DE MARGUERITE DE BAUGÉ Dame de Beaujeu. Marguerite de Baugé, poignée de labsence de sonmari, administrait la baronnie de Beaujeu et, à cetiter, usait dun sceau éq

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Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . plus vif; en réalité, lesvictoires des soldats des Pyramides et dHéliopolis ne dépassentpas, en héroïsme, les défaites des guerriers de la Mansourah; etles plaines du Forez, les montagnes du Beaujolais peuvent tou-jours senorgueillir davoir donné le jour aux géants de la cam-pagne dEgypte de i25o. Hist. de Lyon, II. 58 Fig 42(l- SCEAU DE .MARGUERITE DE BAUGE Dame de Beaujeu. Marguerite de Baugé, pendant labsence de sonmari, administrait la baronnie de Beaujeu et, à cetitre, usait dun sceau équestre, et contre-scellaitaux armes de Beaujeu, sans y joindre une parti-tion de ses propres armes, comme faisaient lesfemmes agissant sous lautorité de leur mari. Danscette circonstance, Marguerite, au contraire, sup-pléait son mari et prenait ses armes, insignes de lasouveraineté. Sibylle, se qualifiant dame de Beau-jeu, en avait fait de même après la mort de sonmari (cf. p. 38r. fig. 3F>4, et la note sur les armes deBeaujeu). 4io HISTOIRE DE LYON XVI LINSURRECTION LYONNAISE. ien mal inspirés avaient éténos archevêques, lorsquilsavaient entrepris denleveraux comtes laïques la partdautorité quils avaient àLyon. Le résultat de cetterévolution avait été de dé-chirer en deux lambeaux no-tre territoire déjà si mutilé, et de réduire le comté deLyon jusquà lannihiler aupoint de vue politique. Nosprélats, en même temps quilsaffaiblissaient leur puissance, augmentaient leurs devoirs, et leur responsabilité se chargeait des embarras du pouvoir poli-tique. Ils assumaient ainsi une double tâche, dont lune nuisait àlautre, si bien que leurs fonctions ecclésiastiques, partie essentielleet obligatoire de leur rôle, ne pouvaient que souffrir de lexercicedu pouvoir politique quils sétaient si imprudemment attribué.La nécessité de faire la guerre nétait pas cependant incompa-tible avec le caractère religieux des prélats de ce temps. Depuisplusieu

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