Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . s vériits par les Sarrazins montraientore des traces de léeurs ravages; plusieurs, comme Ainay,étaient encore ruinés; ceux que ton avait âtis avaient des nouvelles, elles. Le sordre sajoutait à cespectacle de destruction matérielle : les monastères étaient aran-donnés ; les clercs ne vivaïent plus de la vie commune ; les officessacrés étaiants néglés ; lenseignement religieux ne se donnaitplus au peuple, les

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Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . s détruits par les Sarrazins montraientencore des traces de leurs ravages; plusieurs, comme Ainay, étaient encore ruinés; ceux que Ton avait rebâtis avaient étéreconstruits dune manière si négligée, quils semblaient ajouterde nouvelles ruines aux anciennes. Le désordre sajoutait à cespectacle de destruction matérielle : les monastères étaient aban-donnés; les clercs ne vivaient plus de la vie commune ; les officessacrés étaient négligés ; lenseignement religieux ne se donnaitplus au peuple, les écoles étaient désertes. Pépin avait bien faitrestituer aux églises les biens qui avaient été confisqués par sonpère, mais la négligence du clergé et, qui pis est, le mauvaisusage quil faisait de ces restitutions avaient achevé le mal au lieude le guérir. Leidrade se mit aussitôt à lœuvre pour panser toutes cesplaies. Pendant seize ans il ne cessa de restaurer et les édificeset les mœurs et la discipline et lenseignement. De nombreuses L EPISCOPAT GERMAIN 1 I. églises furent réparées : Saint-Etienne avec son baptistère dédiéà saint Jean-Baptiste ; Saint-Nizier ; Sainte-Marie (place delAncienne-Douane) ; Sainte-Eulalie (aujourdhui Saint-Georges), ancien couvent defemmes; Saint-Pierre, situédans le faubourg, en dehorsdes murs, près de la portede la ville où les religieusesexerçaient les devoirs delhospitalité ; Saint-Paul ; etlabbaye de lIle-Barbe. Iladjoignit à léglise de Saint-Etienne, dont il fit sa cathé-drale, un cloître qui reçutcinquante - deux chanoinesvivant de la vie commune. Ilrépara lancienne demeureépiscopale, en fit de plus cons-truire une nouvelle avec uneterrasse, dans lespoir dyrecevoir un jour le souverain.Les offices furent rétablis, laliturgie reconstituée, la disci-pline remise en honneur. Lesclercs reprirent la vie com-mune ; les moines furent denouveau astreints à la clô-ture; les écoles réorgan

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